OCTOBRE ROSE : PARLONS AUTOPALPATION



Lionrose vous dit pourquoi et comment !




Octobre est là et avec lui, les rubans de la campagne nationale OCTOBRE ROSE. Sa vocation : sensibiliser les femmes, et aussi les hommes, au dépistage du cancer du sein. Porter le ruban, faire un don, en parler autour de soi… OK, mais cela n’est rien sans L’AUTOPALPATION.

Lionrose, engagée depuis 7 ans lors d’Octobre rose, vous explique pourquoi et surtout comment faire.

Touchant 1 femme sur 8, le cancer du sein est la première cause de décès par cancer chez les femmes en France : environ 12 000 par an. Ce chiffre est en baisse de plus d’1% seulement depuis 2018. « Heureusement » plus de trois cancers du sein sur quatre sont guéris grâce au dépistage! Ce contrôle médical permet un diagnostic précoce et la prescription de traitements adaptés.


 Le taux de survie du cancer du sein s’élève à 88 %

pour un cancer dépisté dans une phase précoce.


LE DÉPISTAGE COMMENCE CHEZ SOI

Attention, ne nous faites pas dire ce que nous n’avons pas dit : un contrôle annuel chez le gynécologue ou la sage-femme reste indispensable. Mais l’autopalpation permet chaque année de sauver de nombreuses femmes qui, à force de pratiquer, connaissent la forme et les reliefs de leur poitrine et parviennent ainsi à identifier des changements et donc des anomalies.


Les PLUS de l’autopalpation :

  • Aucun besoin de matériel ni de connaissance médicale.
  • C’est rapide et indolore.
  • Ça ne coûte rien.
  • Pas besoin de cavaler à l’autre bout de la ville pour un rdv médical, il suffit d’être chez soi dans son intimité.

Les RÈGLES de l’autopalpation :

  • Se créer son référentiel car chaque poitrine est unique. Ça veut dire quoi ? Commencer par faire connaissance avec sa poitrine ! Et repérer : une asymétrie, des bosses, tâche de naissance, vergetures … qui sont juste nos caractéristiques propres et ne doivent alerter qu’en cas de changement.
  • Idéalement mensuelle, mais déjà un petit rappel sur le téléphone une fois par trimestre au changement de saison par exemple c’est pas mal.
  • En dehors des périodes de menstruation pour que la poitrine ait sa forme et sa taille habituelles. Par ailleurs des kystes mammaires arrivent parfois pendant les règles et peuvent nous alerter à tort.
  • Et dès la puberté.



AUTOPALPATION, MODE D'EMPLOI


Alors déjà, on prend ce moment pour soi, sans pression. On se félicite d’entreprendre cette démarche et on se rappelle qu’il s’agit d’un examen non médical qui doit nous familiariser avec notre poitrine et nous permettre d’en parler avec un médecin en cas de doute.

C’est une pratique qui mérite… de la pratique ! mais qui une fois devenue une habitude se fait rapidement et sans ce côté anxiogène qui peut survenir en lisant tous ces sujets sur les cancers.


Allez, installez-vous devant un miroir et suivez étape par étape :

 

  1. Tenez-vous assise ou debout, le dos droit et les bras le long du corps – pour commencer. Commencez par évaluer visuellement votre poitrine à la recherche de toute rougeur, bosse, tâche, croûte, lésion, écoulement mamelonnaire, coloration de la peau, inversion des mamelons ou capitons (peau d’orange) inhabituels.
  2. Ceci fait, vous pouvez ensuite enchaîner différentes postures symétriques pour observer le comportement de vos seins (mains sur les hanches, poitrine penchée en avant puis de chaque côté, bras levés,… on dirait presque la choré de cet été !). Vos deux seins devraient bouger de la même manière.
  3. Après cet examen visuel, il convient de palper chaque sein l’un après l’autre à l’aide de la main opposée (allez on vous aide : main droite pour le sein gauche, main gauche pour le sein droit).

Vous pouvez choisir de palper votre sein de haut en bas, ou en partant du mamelon pour aller vers les côtés : l’essentiel est d’être minutieux et de n’oublier aucune zone.

 

  1. Répétez plusieurs fois la palpation du même sein en appuyant d’abord doucement, puis de plus en plus fort pour chercher des anomalies superficielles et profondes.

 

IMPORTANT ! Notez qu’il est tout à fait normal de sentir de petites boules qui composent la glande mammaire. Elles doivent être homogènes et indolores – bien qu’elles puissent être sensibles. Une autopalpation régulière permet de bien les repérer et les connaître pour les distinguer de nouvelles masses qui apparaîtraient ou évolueraient.

 

On cherche quoi exactement ?

Tout ce qui sort de l’ordinaire, et que vous pensez n’avoir jamais senti avant : bosse, poche, douleur, picotement, démangeaison, masse, bouton, durcissement, peau plus épaisse…

 

  1. Une fois les deux seins examinés, terminez votre autopalpation par la zone entre le sein et l’aisselle, puis par l’aisselle elle-même. Un gonflement des ganglions axillaires peut être un signe d’alerte.



QUE FAIRE EN CAS D'ANOMALIE ?

Le sein peut être le siège de nombreuses affections bénignes et malignes. La présence d’une anomalie – et a fortiori d’une masse – ne signifie donc pas forcément que vous souffrez d’un cancer du sein.

Toutefois, il est important de consulter dès que vous repérez une anomalie pour vous assurer de son caractère bénin ou, s’il s’agit bien d’une tumeur cancéreuse, pour bénéficier d’un traitement du cancer du sein précoce.

De manière générale, plus la prise en charge d’un cancer du sein est rapide, meilleur est le pronostic.Une prise en charge précoce peut aussi souvent vous permettre de bénéficier de traitements moins lourds, comme d’une ablation de la tumeur cancéreuse au lieu de l’ablation du sein tout entier.

L’autopalpation du sein est un geste efficace et facile à mettre en œuvre

pour surveiller la santé de sa poitrine

et détecter précocement tout signe de cancer du sein.


Toutes les femmes devraient être encouragées à procéder à ce petit examen de routine.


Du côté de Lionrose, du 1er au 31 Octobre, vos agences reverseront 1€ pour chaque coeur déposé en commentaire de notre campagne sur tous nos réseaux sociaux. On vous met les liens si vous souhaitez vous engager à nos côtés sur Facebook, Instagram et LinkedIn.


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